L'Angélus

Date 18/07/2012 21:00:00 | Sujet : L'auberge



La prière de l’Angélus*

 

V/. L'Ange du Seigneur a annoncé à Marie,

R/. Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous   vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il.

 

V/. Voici la servante du Seigneur,

R/. qu'il me soit fait selon votre parole.

 

Je vous salue Marie ...

 

V/. Et le Verbe s'est fait chair,

R/. et il a habité parmi nous.

 

Je vous salue Marie ...

 

V/. Priez pour nous, sainte mère de Dieu,

R/. Afin que nous soyons rendu dignes des promesses du Christ.

 

PRIONS : Que votre grâce Seigneur notre Père se répande dans nos âmes: afin qu’ayant connu par le message de l'ange, l'incarnation du Christ votre Fils nous arrivions par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de sa résurrection. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur.

R/. Amen

 

L'angélus, ou prière de l'ange, est une prière de l'Église catholique d'Occident qui commémore les moments de l'Incarnation de Jésus : annonce angélique à une jeune fille juive de Palestine, nommée Marie, qui accepte que le Verbe, la parole qui est Dieu même selon l'évangéliste Jean, prenne chair en elle à l'instant par le seul effet du Saint Esprit, pour donner naissance à Jésus. La prière tire son nom de son premier mot latin, « Angelus Domini nuntiavit Mariæ ». Les trois premiers versets sont constitués d'un versicule et de son répons suivis chacun d'un Ave Maria (Je vous salue Marie), qui rappellent les mystères chrétiens de l'Annonciation, de la conception virginale de Jésus, de la conformation personnelle de Marie à la volonté divine, de sorte que le Verbe a pu venir habiter parmi les hommes. La prière se termine par une oraison qui récapitule le chemin de salut offert par le Christ ressuscité. Cette prière est récitée dans l'Église latine trois fois par jour, à six heures, à midi et à dix-huit heures, mais cet horaire peut varier selon le travail et les régions. À ces heures, une « cloche de l'angélus » est sonnée. 

Pourquoi nous envisageons de réciter la prière de l’Angélus à l’Auberge en public en début de service à 12.00, avec la participation de ceux qui le désirent.

 

La récitation de cette prière s’enracine dans la tradition multiséculaire de la France rurale : depuis au moins le XVè siècle jusqu'à au moins les années 1970 tous les clochers des Eglises de France ont sonné l’Angélus. Jusqu’au XIXè siècle, au son de la cloche les hommes interrompaient leur travail, notamment dans les champs, pour réciter l’Angélus.

Nous voulons reprendre et continuer cette tradition en la récitant dans l’Auberge de la ferme d’Heurteloup à 12.00, et ce pour les raisons suivantes :

 

Pour faire comprendre au public notre manière de cultiver la terre

La ferme d’Heurteloup s’inscrit dans la tradition d’une agriculture dans laquelle Dieu a sa place. Nous voulons produire nos légumes « avec » Dieu afin de proposer, autant que faire se peut, à nos clients une cuisine à base de produits en harmonie avec le Créateur. Nous estimons que nous ne sommes que les ouvriers, les instruments grâce auxquels les fruits de la terre prennent vie. En réalité le « producteur » de nos légumes c’est à la fois l’homme et Dieu. Il nous paraît donc normal que Dieu soit reconnu dans notre espace de vente.

 

Pour rassurer nos clients

Le bio est devenu un argument de vente qui perd en crédibilité à mesure qu’il se développe : Le bio « international » (produits transportés en France depuis l’ étranger), le bio « mercantile » (production bio pour des motifs purement économiques), ou bien le bio « industriel »,  (produits issus d’une agriculture conforme au cahier des charges « bio », mais de manière intensive une logique productiviste que l’agriculture conventionnelle intensive). Nous pensons que ces trois filières bio sont certes « certifiés bio », mais ne respectent pas plus la vie que l’agriculture conventionnelle. De plus elles proposent au consommateur des produits plus chers et souvent qualitativement inférieurs aux produits frais issus d’une agriculture non-« bio », mais  locale, raisonnée, et à échelle humaine.

Lorsque nous montrons à nos clients que nous associons nos croyances les plus profondes à notre travail, c’est donc aussi pour leur garantir qu’une dimension éthique profondément écologique accompagne la production des légumes qu’ils achètent, et ainsi de les rassurer – quelles que soient leurs croyances.

 

 

Pour dire ensemble que la nature est sacrée

Le respect de la terre est un enjeu individuel mais aussi collectif. Dire publiquement une prière à l’occasion d’un repas public, permet de vivre collectivement notre profond respect de la nature et notre gratitude pour ses fruits.

 

 

 

 

 

 






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